Dans cet article, nous souhaitons aborder un sujet important qui revient souvent dans les discussions : quel statut juridique choisir pour faire de l’equity ? Cette question peut sembler complexe, avec une multitude d’options disponibles; des SARL aux SAS en passant par les sociétés civiles…
Aujourd’hui, nous avons nos holdings, qui permettent de générer différentes actions pour nos différents business. Interconnectés et liés, ce sont de multiples décisions stratégiques qui font vivre nos différentes boîtes. C’est pourquoi nous avons décidé de te partager nos savoirs et nos retours d’expériences.
Nous allons vous partager les principes fondamentaux, qui vous permettront d’obtenir un schéma plus optimal dans vos investissements en equity.
La pertinence d’une holding, choisir le bon statut, objectif dividende ou rémunération, vous allez tout comprendre !
La première règle à considérer est la pertinence d’une holding. Une holding peut être avantageuse si vous prévoyez de générer des revenus importants ou si vous envisagez de construire un écosystème d’entreprises interconnectées. Souvent, les experts comptables vous diront “si vous faites beaucoup de chiffre d’affaires, faites une holding”. Evidemment, oui c’est vrai, mais vous n’êtes pas obligé d’avoir un chiffre d’affaires conséquent pour créer votre holding.
Nous vous expliquons, si vous avez un gros écosystème avec par exemple une agence de production vidéo, une agence qui propose de la publicité sur les réseaux et une agence de marketing il est nécessaire d’avoir une holding. Ne regardez pas seulement vos résultats mais pensez stratégie. La création d’une holding n’est pas réservée aux grandes structures, elle est aussi intéressante pour les entreprises en voie de développement qui souhaite s’étendre en faisant agrandir leur structure par le biais d’une diversité de services / compétences.
Une fois que vous avez décidé d’établir une holding, vous devez choisir le bon statut juridique. Deux options courantes s’offrent à vous : la SARL et la SAS.
La SARL peut être avantageuse si vous prévoyez de vous rémunérer régulièrement, car elle offre généralement une fiscalité plus avantageuse pour les dirigeants.
En revanche, la SAS offre une plus grande flexibilité en termes de structure et de règles internes, ce qui la rend idéale pour des modèles d’investissement plus complexes.
Ici, vous devez vous poser la question suivante : « Est-ce que dans cet écosystème je décide de prendre une rémunération ? «
Pour vous illustrer notre idée, reprenons l’exemple de départ. Votre agence de publicité est celle qui vous rapporte le plus de cashflow. Vous allez vous dire, ok, donc je choisis le statut de SARL sur celle-ci car comme elle génère pas mal, je prendrai des revenus sur cette structure. Sur cette boîte vous allez créer une holding, à laquelle vous allez ajouter un statut. Après, l’intention est qu’à la fin de l’année, vous allez faire remonter vos bénéfices sur cette holding. Avec cette opération vous allez pouvoir générer des bénéfices qui vont eux-mêmes permettre de faire des investissements pour vos autres filiales.
Finalement, mettre en place une holding et choisir le bon statut juridique c’est un schéma qui doit se faire dans vos têtes. Vous devez comprendre les avantages et l’acheminement de chaque opération pour pouvoir visualisation les bénéfices de cette action.
Il est important de réfléchir à la manière dont vous prévoyez de vous rémunérer et de distribuer les dividendes au sein de votre écosystème d’entreprises.
Par exemple, vous pourriez choisir d’établir votre entreprise principale, celle qui génère le plus de revenus, en SARL pour bénéficier d’une rémunération favorable, tandis que votre holding pourrait être une SAS pour une plus grande souplesse dans les investissements et les distributions de dividendes.
Le choix de votre statut dépend de votre vision et de votre stratégie.
Si vous envisagez de lever des fonds auprès d’ investisseurs, il est essentiel d’opter pour une structure juridique adaptée. En général, les levées de fonds se font via des sociétés SAS, car elles offrent la possibilité d’émettre des actions, ce qui est essentiel lors de transactions avec des investisseurs externes.
Avec une levée de fonds, nous allons acheter des actions et la SAS est tout simplement une société par actions simplifiée, alors que la SARL est une société à responsabilité. Dans une SARL on parle de parts sociales.
En résumé, le choix du statut juridique pour vos investissements en equity dépendra de plusieurs facteurs, notamment vos besoins en termes de rémunération, de dividendes et de levée de fonds.
En gardant à l’esprit les principes de base et en évaluant soigneusement vos objectifs commerciaux, vous pourrez choisir la structure juridique qui convient le mieux à votre situation.
Pour plus de conseils n’hésitez pas à regardez nos vidéos sur YouTube, nous avons déjà exploité pas mal de sujets sur les thématiques financières et statut juridique qui peuvent grandement vous aider. Vous pouvez également nous écrire, si nous pouvons vous guider dans votre projet ça sera avec plaisir.
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